Alors qu’il n’y a jamais vraiment
prêté attention, le héros se met à s’intéresser à la photo de son père
posée sur une étagère de sa chambre, et à la montre portée par celui-ci.
Il a seize ans, sa mère lui a très peu parlé de ce père mort à sa
naissance, et voilà qu’à présent il ressent un besoin impérieux de
retrouver cette montre et de savoir qui était l’homme qui la portait.
Découvrant derrière la photographie le nom et l’adresse parisienne du
photographe, qu’il sait être son parrain mais qu’il n’a jamais vu, il
décide sur un coup de tête de partir à Paris sans prévenir sa mère ni
son beau-père. Ce qu’il va découvrir – une capitale, un milieu
artistique, la liberté des mœurs, l’homosexualité dont il ignorait tout –
va prendre pour lui la forme d’un voyage initiatique qui le libérera
d’une enfance trop protégée. En parallèle, Sulzer décrit le chemin de
croix du père, la clinique psychiatrique pour redevenir normal aux yeux
de ses parents, le mariage pour asseoir cette normalité, enfin la
passion interdite, le chantage et le suicide.
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